La Chine a rapidement été la poule aux œufs d'or pour les constructeurs de prestige, mais les récentes actions du gouvernement chinois semblent contrarier quelque peu les plans des dirigeants de ces marques. Chez Lamborghini, par exemple, on avoue volontiers que l'avenir à moyen terme en Chine pourrait être moins glorieux que ce qu'ont pu connaître Ferrari, Bentley ou encore Aston Martin en Chine.


Martin Winterkorn, le patron du groupe Volkswagen (qui possède Lamborghini, on le rappelle), a commenté : « malheureusement, il n'y a pas beaucoup de « Chines » sur la planète. La Chine est devenue un challenge pour nous maintenant. C'est toujours notre deuxième marché global, mais vous le savez comme nous, les lois votées récemment en Chine contraignent nos actions et les ventes de tous les produits de luxe en général ».


L'an dernier, les ventes de Lamborghini en Chine ont atteint 230 exemplaires, tandis que les prévisions pour 2013 sont de 200 unités. Lamborghini compte donc plus que jamais sur son marché favori, les Etats-Unis, et sur la montée en puissance de l'Inde avec une forte croissance des ventes prévue pour le début de la prochaine décennie.