SUV (Sport Utility Vehicules) pour les Américains, véhicules récréatifs tout-chemin chez nous, cette espèce hybride qui tente une difficile symbiose entre routières et purs 4x4 a vraiment décollé en 1994 avec le Toyota Rav 4. Land Rover a suivi il y a trois ans avec un Freelander pas vilain du tout. Très confortable, tenant bien le pavé et les chemins pas trop escarpés, pourvu d’un intérieur bien présenté, il pèche certes par un freinage un peu juste et une motorisation essence 1.8 litres qui manque de vigueur. Mais il reste une affaire intéressante. Plus fourni en couple, le diesel à injection directe possède un meilleur souffle et boit nettement moins. Les performances limitées, équivalentes à celles du Renault Scénic RX4 dCi, ont incité les ingénieurs britanniques à doper la bête et à améliorer le freinage sur la dernière mouture présentée au Mondial. Cette nouvelle motorisation permettra à l’ancien modèle de conserver une cote sage pour un engin à la mode. Doté d’une plus grande fiabilité que le Discovery et le Range Rover, le Freelander apparaît comme un bon achat en occasion. D’autant que la pérennité de la marque est assurée depuis le rachat par le géant Ford.