Aujourd'hui, dans certains pays en Europe, le GPL carburant (Gaz Pétrole Liquéfié) est une alternative à l'énergie fossile qui ne rencontre pas le succès escompté. En Allemagne notamment, uniquement 250 000 voitures fonctionnent au GPL sur les 46,5 millions de véhicules en circulation (ce qui représente 0,5 %). Une étude révèle même que de nombreux conducteurs allemands ne connaissent pas le GPL malgré un contexte de flambée des prix du pétrole et des carburants classiques. Dans ce pays, près de 4 000 stations-service distribuent du GPL (contre 800 pompes pour le gaz naturel). Afin de convertir une auto au GPL, cela coûte environ 2 500 euros (contre 4 000 euros pour une transformation au gaz naturel).

En Belgique, le GPL n'a pas non plus la cote. Les chiffres de Goca (Groupement des entreprises agréées de contrôle technique automobile et du permis de conduire) le montrent : en 2007, 56 194 véhicules fonctionnant au GPL ont passé le contrôle technique contre 61 647 en 2006. Selon le journal "La Libre Belgique", les ventes de ces modèles verts baissent ces dernières années en Belgique même si les automobilistes belges se retrouvent aussi confrontés à la hausse des prix des carburants. La raison principale qui explique cette situation dans ce pays : le gouvernement belge n'accorde pas d'avantages fiscaux pour l’acquisition ou la location d’un véhicule au GPL, pourtant présenté comme moins polluant et plus économique (un litre de gaz propane liquide coûte 60 centimes d’euros).

Petit rappel : en France, le GPL est encore et toujours le carburant le moins cher. En juin 2008, il était à 0,77 euro/litre (0,75 euro/litre en mai 2008, 0,73 euro/l en décembre 2007). Actuellement, près de 2 000 stations-service publiques distribuent du GPL. Pourtant, le GPL carburant reste minoritaire dans notre pays (voir article).