Nicolas Hulot a lancé à Bruxelles la version belge de son "Pacte écologique", invitant les citoyens et les responsables politiques et économiques du royaume à se mobiliser pour l'environnement. Le "Pacte écologique belge", premier à voir le jour en dehors des frontières de la France, sera similaire dans ses grandes lignes à son modèle français, soumis aux candidats à la présidence de la République française. Mais il s'adaptera aux réalités du royaume, qui présente une densité de population beaucoup plus forte que la France et une activité industrielle plus lourde, notamment dans les vieux bassins sidérurgiques de la Wallonie (sud). A 12 semaines des élections législatives en Belgique, Nicolas Hulot a souligné dans une conférence de presse "l'urgence de la situation" environnementale au niveau planétaire. L'antenne belge de la Fondation Nicolas Hulot et les associations qui la soutiennent, dont Greenpeace, demandent dès à présent aux Belges de lire une "lettre ouverte aux futurs élus belges" et de marquer leur soutien en s'inscrivant sur un site Internet : http://www.pacte-ecologique.be. Puis à la mi-avril, les promoteurs du pacte présenteront "36 mesures concrètes" constituant une "feuille de route", sur laquelle les responsables politiques seront invités à prendre position en vue des législatives du 10 juin. "Après le scrutin, nous applaudirons les concrétisations et dénoncerons les paroles non tenues", ont averti les associations. Jusqu'à présent, le pacte belge est surtout porté par des associations actives en Wallonie et à Bruxelles, zones francophones où la notoriété de Nicolas Hulot est beaucoup plus grande qu'en Flandre (nord, néerlandophone). A Bruxelles, Nicolas Hulot a à nouveau déploré que l'écologie ait "repris sa place habituelle, secondaire, dans le débat politique français".

Source : Belga