style="intertitre">Retour à la normale

On peut dire qu'après 18 mois de commercialisation, la situation retourne à la normale pour la Fiat 500. Plus de spéculation à outrance, plus de cotes fantaisistes. Les délais de livraison en neuf, redevenus raisonnables, enlèvent aux vendeurs le principal argument qui leur permettait de gonfler les prix.

Pour autant, ce n'est pas encore le Pérou. La 500 garde une cote d'amour de folie, et même si les prix en occasion sont moins élevés qu'en neuf, les tarifs restent élevés, et il reste difficile, sauf à avoir un coup de chance, de réaliser une vraie bonne affaire.

Attention également à la fiabilité. Les soucis de jeunesse se sont beaucoup manifestés depuis la commercialisation, et certains propriétaires en ont été agacés. En cas d'achat, il vaut mieux privilégier un modèle dont l'entretien à été suivi de très près, et qui est retourné en concession pour procéder aux différentes mises à niveau planifiées par le constructeur, preuve également que celui-ci se préoccupe du sort de son best-seller.

En tout cas, la 500, tout comme la Mini avant elle entre dans le club fermé des voitures coup de coeur, qui perdront peu et lentement de la valeur. Elle est donc un bon placement, en cette période de crise...