Dans un monde où le commerce occupe une place importante dans les échanges, le prix des produits est en toute logique fixé par l'entreprise à l'origine de la création dudit produit. Pourtant, certains modèles économiques et politiques modifient totalement les habitudes, comme au Venezuela où la crise fait rage. Le président du pays, Nicolas Maduro, vient en effet de prendre une décision inédite. Le gouvernement pourra ainsi jouer un rôle de régulateur dans les prix des automobiles au Venezuela, prix qui font l'objet d'une véritable spéculation. Les ventes de véhicules neufs sont en effet limitées, principalement à cause de fortes taxes d'importation, et le marché de l'occasion s'envole.


L'inflation fait très mal au Venezuela qui voit son marché automobile s'effondrer (8 057 unités vendues en octobre, -26,5 %). Une situation tellement critique que Maduro a même dû employer l'armée pour forcer certains grands magasins suspectés de jouer sur la spéculation à baisser leurs tarifs. Le marché vénézuélien est atypique : les véhicules neufs prennent de la valeur une fois achetés. C'est pour endiguer ce phénomène que le gouvernement a voulu établir des lois pour fixer les prix des véhicules neufs, alors que PSA vient d'annoncer qu'il allait produire des véhicules au Venezuela dès la fin 2014 dans le cadre d'un accord avec Maduro.