En 2012, le malus le plus important que pouvait avoir un véhicule était de 2300 euros. Une somme non négligeable mais qui n'est rien à côté des 6000 euros demandés depuis 2013. Un malus énorme qui bouleverse le marché des gros 4x4 en France. En effet, selon des chiffres rapportés par Autoactu.com, les ventes de 4x4 en VP (véhicule particulier) se sont effondrées. Chez Mitsubishi par exemple, le Pajero en VP a perdu 87 % d'immatriculation (22 unités seulement sur le semestre) tandis que la variante VPC a gagné 28 % avec 130 unités.


Le constat est simple pour le client : il est financièrement plus avantageux d'acheter un véhicule en VPC (véhicule particulier commercial) et de le transformer en VP par la suite avec le changement de carte grise que d'acheter directement le VP. Le problème, c'est que pour l'Etat, il y a un manque à gagner. « Ce transfert du VP vers le VPC montre bien qu’il y a des immatriculations en VPC réalisés uniquement pour échapper au malus, constate un constructeur qui souhaite garder l’anonymat. Les acheteurs reconfigurent ensuite le véhicule en format VP, avec sa banquette arrière, et ré-immatriculent ensuite le véhicule en VP pour pouvoir transporter des personnes. C’est en effet une pratique qui s’est répandue auprès des particuliers depuis le début de l’année et qui a été intégrée à la politique commerciale d’au moins un constructeur. Rien n’interdit aux particuliers de le faire, ce n’est pas hors-la-loi, toutefois le constructeur nous déconseille d’en faire ouvertement la publicité, craignant que l’Etat se penche sur cette pratique et décide d’y mettre un terme. », a ainsi commenté un constructeur sur autoactu.com.


Vous pouvez retrouver plus de détails sur les immatriculations par ici.