Beaucoup de constructeurs ont investi en Russie pariant que le marché local allait prendre de l'importance en même temps que les classes moyennes du pays. Le Groupe Boston Consulting a analysé le marché russe et table sur une augmentation annuelle de son volume d'environ 6 % et ce jusqu'à 2020. À cette date, si tout cela se révèle juste, il atteindra alors 4,4 millions de véhicules, ce qui le placera alors en 5e position sur la planète derrière la Chine, les USA, le Japon, le Brésil. Actuellement, il n'est que septième derrière l'Allemagne et l'Inde mais n'était encore que 10e en 2009.


Le taux d'automobilisation n'est que de 290 voitures pour 1 000 habitants contre 560 pour les pays d'Europe de l'Ouest, l'étude précise que ces autos sont par ailleurs plutôt âgées et devraient être assez rapidement renouvelées. Et là pour le coup, nos constructeurs nationaux sont plutôt bien placés.

Reste que cette prévision pourrait être un peu moins progressive qu'annoncée puisqu'on se rappellera qu'avant la grosse crise de 2008, la Russie était déjà annoncée comme l'imminent premier marché en Europe.