En quoi consiste le péage urbain ? Faire payer l'entrée du centre-ville aux conducteurs dans le cadre d'une politique verte de transport. Le fonctionnement : un système automatisé et un système de caméras de vidéosurveillance qui analyse les plaques minéralogiques des voitures entrant en ville et les compare avec la base de données des personnes ayant réglé le droit de péage. Les pays qui ont adopté le péage urbain donnent les arguments suivants pour le justifier : réduire le trafic routier ; faire baisser la pollution auto ; améliorer le service des transports en commun (inciter les habitants de banlieue se rendant à leur travail à garer leurs véhicules dans des parkings relais à la périphérie du centre et à emprunter les transports en commun) ; aider au financement des transports en commun.

Singapour, Oslo, Londres (voir article), Stockholm (voir article) et Milan (voir article) se sont dotés d'un péage urbain. Des hommes et femmes politiques de Bruxelles (voir article), Paris (voir article) et Montréal (voir article) s'intéressent aussi à l'idée du péage urbain. Ces villes vont-elles l'adopter dans les années à avenir ? Pour l'instant le débat fait rage, ce n'est pas pour tout de suite ! En tout cas, la ville d’Helsinki envisagerait à son tour d'instaurer un système de péage urbain à partir de 2011 : l'argent récolté servirait au développement des transports en commun et à l'amélioration du trafic. Plus de 50% de la population seraient favorables à ce système d'après une étude. A suivre donc ! L'écologie trace sa route économique pour s'attaquer à la pollution...

(Source : CCFA Photo : panneau signalant le péage à Stockholm)