2005 n’aura pas été une excellente année pour Giancarlo Fisichella. Si l’écurie Renault, pour laquelle court le pilote de Formule 1 italien a tout de même obtenu le titre de champion du monde des constructeurs, le bilan personnel pour Giancarlo Fisichella est nettement moins positif. Avec une seule victoire en Grand Prix cette saison et 55 points au classement général, Giancarlo Fisichella a passé une bonne partie de la saison dans l’ombre de son coéquipier, l’espagnol Fernando Alonso dont le palmarès est bien plus impressionnant : 7 victoires, 133 points et surtout, le titre suprême de champion du monde des pilotes. On comprend mieux pourquoi Giancarlo Fisichella attend avec impatience le début de la saison 2006 en mars prochain pour montrer de quoi il est vraiment capable. Il aura sûrement à cœur de prouver à Flavio Briatore qu’il a eu raison de lui renouveler sa confiance en le gardant en tant que titulaire pour l’année à venir malgré ses contre-performances. En attendant, l’année 2005 finit comme elle a commencé pour Giancarlo Fisichella, c’est-à-dire pas très bien. En effet, Giancarlo Fisichella a été arrêté pour excès de vitesse le dimanche 20 novembre vers 6 heures du matin sur une avenue de la périphérie romaine. Giancarlo Fisichella roulait à 148 km/h alors que la vitesse était limitée à cet endroit à 60 km/h. Giancarlo Fisichella s’est vu immédiatement retirer son permis de conduire à titre conservatoire. Par ailleurs très engagé en faveur de la sécurité routière, Giancarlo Fisichella reconnaît pleinement ses torts, même s’il a expliqué qu’il avait dépassé la vitesse autorisée parce qu’il était très pressé de rentrer chez lui pour la meilleure des raisons : l’amour de son fils. "J’étais chez des amis avec mon épouse quand la nourrice de notre enfant a appelé pour nous avertir qu’il avait beaucoup de fièvre et qu’il réclamait sa mère" a expliqué Giancarlo Fisichella. Ne se cherchant pas d’excuses, le pilote a ajouté qu’il avait conscience que "même dans ces situations, il faut respecter les limitations de vitesse" et qu’il était prêt à payer pour sa faute.