Suite de l'interview, commencé ici, que Jean-Luc Pailler nous a accordé.

NA : En quels termes pouvez-vous présenter le rallycross pour ceux qui n'y auraient pas déjà goûté ?

J.-L. P. : J'associe cette discipline du sport automobile à la convivialité et au caractère spectaculaire. En championnat européen, les voitures sont aux alentours de 500 ch et 1200 kg, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Je pense que le spectacle offert par les courses est franchement fabuleux. A titre personnel, j'adore aussi le fait de se battre contre le chrono. Je parlais de convivialité. Je crois qu'elle existe aussi bien pour les spectateurs, autour de la piste ou dans le paddock que pour les mécaniciens qui sont toujours très proches de la voiture, même lorsqu'elle est en piste. Ils la voient rouler.

NA : Quelles sont les épreuves les plus marquantes, selon vous ?

J.-L. P. : Chacune à ses spécificités, son caractère. Mais il est vrai que l'épreuve de Lohéac garde un parfum particulier. Sûrement parce que la foule vient chaque année aussi nombreuse dans ce berceau du rallycross en France. Même eu Suède, aucune épreuve n'attire autant de monde... Ah, une chose importante encore, et dont on a pas forcément conscience. La France est le pays qui offre le plus de circuit de rallycross.

NA : Quel est votre souvenir le plus fort dans votre carrière de pilote.

Un temps de réflexion...

J.-L. P. : En fait il y en a deux. Dans l'ordre chronologique, mon double titre France/Europe en 1993, à l'époque de la BX (ndrl : les fans apprécieront). Ensuite l'épreuve de Dreux en 2000. Mickaël y avait remporté sa première course en rallycross et j'avais également remporté ma catégorie le même jour. Un moment fort.

NA : Changeons de domaine. On vous voit également depuis plusieurs saisons dans le Trophée Andros. Pourquoi courir dans ce trophée ?

J.-L. P. : Pour plusieurs raisons. Cela peut constituer un complément idéal pour nos partenaires. Pour le plaisir également. Enfin, pour la possibilité de côtoyer des pilotes plus typés circuit. Cette année, avec Hervé Knapick, nous n'avons jamais eu une aussi bonne voiture. Nous avons réalisé que nous n'avions pas toujours disposé d'une voiture pour nous battre avec les meilleurs. L'adéquation châssis/moteur est vraiment très spécifique sur la glace.

Merci à Jean-Luc Pailler pour sa disponibilité.

La première partie de l'interview se trouve ici.