Essai - Suzuki Ignis 4x4 : mélange des genres

La position de conduite est naturellement bonne pour les petits ou moyens gabarits. L’absence de réglage en profondeur comme en hauteur du volant n’est pas vraiment pénalisante. Bonne mais pas excellente, en raison de l’unique réglage en hauteur- inclinaison d’assise qui laissera la majorité des conducteurs de 1,80 m et plus installés trop haut. Plus pénalisant à notre sens, l’absence de cale-pied, la forme du passage de roue gauche n’étant d’aucun secours. Oubli d’autant plus regrettable que les dossiers de sièges AV très fermes manquent cruellement de soutien latéral. Dommage pour un véhicule amené à fréquenter les petites routes de montagne. Si on ajoute à ce tableau les gênants reflets de la planche de bord dans le pare-brise par temps ensoleillé, vous allez penser que cette Suzuki ne vaut pas tripette. Détrompez-vous, on vient de passer l’essentiel des griefs.

L’essentiel des griefs

Essai - Suzuki Ignis 4x4 : mélange des genres

Bien que le plastique noir brillant domine, le nouveau tableau de bord a beaucoup plus de gueule que le précédent. Une classe au dessus. Les commandes tombent parfaitement sous les mains, et l’instrumentation rougeoyante, sous les yeux. Les espaces de rangement sont nombreux , mais petits (boîte à gant, tiroir sous siège AV passager, …). Si le noir domine largement à l’intérieur (sièges recouverts de tissus noir également), l’ambiance intérieure n’est pas trop claustro grâce à des surfaces vitrées généreuses. La finition s’avère dans l’ensemble plus que correcte.