Les liaisons au sol étant identiques à la berline et la rigidité de la caisse à peine élevée (- 6,6 % en torsion) garantissent un comportement similaire à celui de la berline.

La tenue de route sûre (bon contrôle de stabilité ESP+), et assez plaisante se situe dans la bonne moyenne de la catégorie, dans le clan des tractions.

Avec le bouillant V6 suralimenté, le train avant commence à avouer ses limites et le conducteur ressent quelques remontés de couple en forte accélération. La transmission intégrale prévue dans les cartons serait bienvenue. Le freinage de la V6 profite de disques ventilés de plus grand diamètre à l'avant, avec ABS + EBV et assistance au freinage d'urgence MBA, se montre efficace et endurant. Bonne direction à assistance classique à pompe hydraulique.

Ce moteur se réserve la finition Aero. Dotée d'un châssis sport et chaussée en 235/45 R 17, elle accentue la sécheresse des suspensions sur chaussée dégradée et sur les ondulations. Le confort reste néanmoins acceptable, d'autant que la position de conduite et les sièges AV sont excellents. A l'arrière, c'est un peu moins reposant. Au final, si le comportement apparaît moins incisif que celui de la nouvelle Série 3 et le confort de suspensions en retrait de la Classe C, le compromis confort/comportement n'est pas terriblement éloigné de ces deux belles références teutonnes.