Le système de "bonus-malus" qui devait favoriser les voitures propres (bonus de 800 euros) et pénaliser lourdement les plus polluantes (taxe de 1.500 euros), notamment les 4X4 est passé à l'as en France. En revanche, nos voisins belges adopteront ce système tant décrié par l'industrie automobile à compter du 1er janvier 2005.

Le système "Bonus-malus" écologique  adopté en Belgique

Le principe est le même que pour notre feu système, mise à part que le bonus s’applique par une réduction d’impôt. "Pour l'acquisition d'un véhicule plus respectueux de l'environnement, émettant moins de 105 grammes de CO2 par km, vous bénéficiez d'une réduction d'impôt égale à 15 % du prix d'achat (jusqu'à 3.280,00 euros maximum)", informe le gouvernement belge.

Pour un véhicule émettant entre 105 et 115 grammes de CO2 par km, la réduction d'impôt représentera 3 % du prix d'achat (jusqu’à 615 euros). Lors de l'achat d'une voiture neuve, les clients trouveront dans les points de vente une étiquette présentant des informations sur la consommation de carburant et les émissions de CO2 du véhicule.

Le système "Bonus-malus" écologique  adopté en Belgique

Seuls quelques véhicules son concernés par cette réduction pour le moment : Audi A2 1.2 TDI, Volkswagen Lupo 1.2 TDI, Smart Fortwo cabrio CDI et Softouch, Smart Fortwo Coupé CDI et softouch, Toyota Prius 1.5 VVT-i. Ces véhicules propres sont en majorité diesel et de petite cylindrée. Cette mesure n’englobe pas les voiture diesel équipées d’un filtre à particule qui émettent pourtant peu plus de CO2 (jusqu'à 125 grammes/km par exemple), mais déjà trop. Les motorisations essence sont elles aussi misent de côté pour la prime puisqu’elles rejettent en moyenne jusqu'à 120 g/km de CO2. La mise en place de ce système bonus/malus écologique avait provoqué une importante polémique dans le milieu de l’automobile français. Le marché étant diésélisé à près de 65 % , les inégalités avec les motorisations essence se seraient creusées en termes de ventes. Donc assez mauvais pour le commerce. Ce système, désormais écarté dans l’Hexagone, creusera-t-il des inégalités sur le marché Belge? La réponse, à partir du 1er janvier 2005.

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