Les véhicules électriques et hybrides sont dans «la vallée de la mort» selon l'AIE, qui pense que l'avenir des motorisations alternatives se jouent en ce moment même. Toujours selon l'AIE, le parc automobile en 2050 sera composé aux deux tiers de véhicules électriques et hybrides, ce qui représente un objectif réellement conséquent pour un secteur qui n'en est qu'à ses premiers balbutiements. En effet, si l'AIE dit vrai, il faudrait qu'en 2020 sept millions de ces véhicules soient vendus, et cent millions en 2020. Une courbe de croissance importante qui dépendra principalement de l'accueil des usagers sur ce type de motorisation, qui pour l'instant soyons clairs, est loin de rencontrer le succès prédit il y a peu de temps.

Pour le moment, ce ne sont pas les quelques milliers d'autos électriques vendues qui peuvent réellement justifier de l'existence d'un parc automobile hybride/électrique, mais c'est tout de même un début. Certains constructeurs ont choisi la technologie hybride diesel, mais à l'heure où les mentalités changent (aussi bien du côté des automobilistes que des constructeurs), et alors que la différence diesel/essence devient de plus en plus faible, on est en droit de se demande si ce choix est judicieux.

Plusieurs problèmes sont la raison du manque de popularité des automobiles électriques surtout, mais aussi hybrides : véhicules onéreux à l'achat, problème de l'autonomie lié à la technologie actuelle des batteries, prix de fabrication de ces batteries, manque d'infrastructures, la liste est longue. Mais il est vrai qu'il faut laisser aux constructeurs le temps de développer de vraies solutions viables sur du moyen voire long terme, avec un cahier des charges pas forcément évident à respecter.

La fin du véhicule à moteur thermique n'est cependant pas pour demain, et espérons qu'elle n'arrive pas trop vite, car malgré toutes les qualités d'une automobile électrique, le plaisir n'est pas le même...