Les objectifs affichés : plus de sécurité et moins d'embouteillages pour les usagers des routes en Europe grâce à une meilleure surveillance et gestion du trafic routier ; réduire les émissions polluantes engendrées par le transport.

Les députés se sont assurés que la directive européenne tienne compte des besoins spécifiques des usagers "vulnérables" (cyclistes, piétons) et offre des garanties de protection des données personnelles recueillies par les STI.

Les élus ont aussi obtenu que les systèmes introduits au niveau européen dans les prochaines années soient bien compatibles avec les systèmes nationaux déjà mis en place. Une approche commune européenne est nécessaire pour assurer la compatibilité entre les systèmes utilisés sur le territoire de chaque Etat membre et pour garantir alors un service pouvant couvrir les réseaux de toute l'Union européenne.

Zoom sur les STI

Le principe des STI ? Ils utilisent les technologies de l'information et de la communication (TIC) et les mettent au service de la sécurité routière et de l'amélioration du trafic. Ils peuvent s'appliquer à tous les moyens de transport (route, rail, air, eau), aussi bien au transport de passagers qu'au fret.

On retrouve des systèmes de péage électronique, de surveillance du trafic, de positionnement par GPS ou d'alerte automatique comme l"e-call" (prévenant les services d'urgence quand un conducteur est inconscient suite à un accident).

Voici ci-dessous le calendrier de lancement :

= fin 2012 : services minimums d’informations universelles sur la circulation liées à la sécurité routière, à titre gratuit pour les usagers ; déploiement du système harmonisé «eCall» (appel automatique des services d'urgence en cas d'accident de la route) interopérable dans l’ensemble de l’UE ; services d’informations sur des aires de stationnement sûres et sécurisées pour les camions ;


= pour fin 2013 : services d’informations en temps réel sur le trafic dans l’ensemble de l’UE ;


= pour fin 2014 : services d’informations sur les déplacements multimodaux dans l’ensemble de l’UE


Une précision : les Etats membres resteront compétents de décider s'ils veulent ou non mettre en service les STI sur leurs territoires. S'ils décident de le faire, ils devront respecter les spécifications communes de l'UE pour assurer l'interopérabilité paneuropéenne. Mais ils ont tout intérêt à opter pour ce dispositif moderne et pratique !