En 2000, les ménages ont consacré 14 % de leurs dépenses à leur voiture soit presque le double qu’il y a 40 ans selon l’INSEE.

En 1960, la part de l’automobile dans la consommation des Français représentait 8 % . Cet écart s’explique par la meilleure qualité des automobiles et leur niveau d’équipement et non par l’achat de modèles de plus grande taille, car les Français se sont de plus en plus tournés vers des modèles de gammes inférieures. Avec près de 35 % , la réparation et l’entretien sont les deux principaux postes de dépenses.

Un autre point marquant de cette étude concerne la démocratisation de la voiture. En effet, en 1960, les ¾ des cadres supérieurs possédaient une voiture contre ¼ des ouvriers et 3 foyers sur 10. En 2000, 90 % des cadres, 80 % des ouvriers et 8 foyers sur 10 disposaient d’une voiture.

Enfin, deux autres événements caractérisent cette période. D’une part, la montée en puissance du diesel, carburant quasi-inexistant en 1960, et celles des voitures étrangères.