Le pilote d’Aix-les-Bains prenait un bon envol dans la course 1 (70’) et gardait sa 3e place, en embuscade derrière les deux leaders. Mais il perdait un rang au premier quart d’heure de course après une excursion hors piste imposée par l’écart d’un retardataire. Il lançait toutes ses forces dans la bataille et reprenait son bien deux tours plus tard puis revenait sur le 2e, signant les meilleurs tours en course. Grâce à un excellent arrêt au stand et à la crevaison du leader au moment des changements de pilotes, Nicolas Marroc héritait de la 1ère place lorsqu’il prenait la piste. Un leadership auquel le natif de La-Roche-sur-Yon s’accrochait très solidement et ce malgré l’intervention du safety-car à 10’ du terme qui annulait ses 15’’ d’avance et lui faisait vivre une fin de course sous la menace de ses adversaires.


Le dimanche, pour la course Sprint (50’), la Ferrari n°9 s’élançait de la pole position acquise par Nicolas Marroc avec pour objectif de prendre 15’’ d’avance sur la concurrence pour compenser le temps supplémentaire d’arrêt au stand à observer par le vainqueur de la veille. A l’image de la course 1, Nicolas Marroc jouait la résistance en repoussant dans un premier temps les attaques de la Ferrari F458 Italia de Moncini, qui finissait par craquer et laissait passer la 3e. Une bonne opération pour la 458 du JMB Racing qui pouvait enfin prendre quelques longueurs à ses poursuivants et rentrait au stand avec 2’’ d’avance sur le second. Contraint de rester immobilisé 15’’ de plus que les autres suite à la victoire du samedi, Soheil rejoignait la piste en 2e position, avec un retard de 8’’ sur le leader. Survolté au volant d’une voiture aux réglages optimisés, le Savoyard reprenait 2’’ par tour et s’emparait de la tête de course après seulement quatre boucles pour aller chercher une nouvelle victoire à un rythme effréné, terminant avec plus de 30’’ d’avance sur la 2e. « Nous avons réalisé la course parfaite et grâce à la réglementation du GT Open qui fait perdre du temps au stand aux vainqueurs mais n’alourdit pas leurs voitures, nous avons pu rester en lice pour la victoire aujourd’hui. Je suis comblé de gagner de cette façon car tout le monde dans l’équipe y a participé et je n’avais pas pu gagner la dernière fois que j’étais venu sur ce circuit extraordinaire… en 1994 pour la Coupe du Monde de Formule Ford ! », concluait Soheil.


Le pilote JMB Racing était d’autant plus heureux que l’infortune de ses adversaires couplée à ses deux victoires anglaises le fait désormais revenir 5e au classement du GT Open Europe, à seulement 3 points de la tête. Suite dans un mois en Autriche, sur le Red Bull Ring les 27 et 28 août.