Le constat est flagrant : les autos électriques ne marchent pas, les ventes ne décollent pas, et même pire, les constructeurs diminuent leurs investissements dans ce domaine. Volvo a purement annulé son projet de C30 électrique, tandis qu'Audi a reporté « à une date indeterminée » sa R8 électrique. Les raisons évoquées sont toujours les mêmes, à savoir que la voiture électrique est chère, que les technologies engagées ne suivent pas (batteries, recharge) et que les infrastructures sont insuffisantes. Dans tout ça, les dirigeants des grands groupes automobiles n'y croient plus vraiment et détournent leurs sommes investies dans d'autres domaines, comme l'hybride, bien plus porteur. Il faut dire que l'hybride est un système parfaitement maîtrisé aujourd'hui, et plus ou moins facile à implanter.



La société KPMG s'est chargée de réaliser un sondage auprès de 200 dirigeants de toutes marques automobiles. Le résultat qu'il en ressort est que seuls 8 % d'entre eux ont confirmé vouloir attribuer certaines sommes au développement de voitures électriques dans les cinq années à venir. C'est très peu, et ça souligne le délaissement général envers un type de motorisation aujourd'hui difficile à imposer. Au final, les deux priorités sont les suivantes : développement de moteurs essence downsizés et recherche dans l'hybride.