Pressé par les défenseurs de l'environnement, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon s'est engagé contre le réchauffement climatique. Après le rapport du groupe d'experts de l'ONU soulignant début février que "la pollution humaine allait faire grimper les températures et aggraver les inondations, les sécheresses et les ouragans", des milliers de voix se sont élevés pour que le chef de l'ONU prenne la tête du mouvement mondial pour participer à la protection de la planète. Le secrétaire général de l'ONU s'est engagé à évoquer le sujet lors du prochain sommet du G8 en Allemagne en juin 2007 (Royaume-Uni, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Etats-Unis et Russie), expliquant que "si des mesures décisives n'étaient pas prises rapidement, le fardeau serait lourd pour les générations à venir." Ban Ki-moon a expliqué que "le sujet dépassait les frontières" : "Seule une action internationale concertée et coordonnée, soutenue et maintenue par les initiatives individuelles, pourra être suffisante." Lors d'un voyage en Afrique fin janvier 2007, Ban avait mis en avant le rôle primordial de l'ONU dans la lutte contre le réchauffement climatique, appelant "à des mesures concrètes pour lutter contre ce qu'il avait qualifié de fait scientifiquement prouvé".