Après le divorce facteur d'accidents, c'est au tour maintenant des embouteillages d'être incriminés selon une étude qui vient d'être publiée dans le New England Journal of Medecine.

D'après ces chercheurs, les personnes bloquées dans les bouchons ont trois fois plus de risque d'être victime d'un infarctus dans un délai d'une heure que celles qui ne sont pas coincées sur les routes.

L'étude portant sur ces centaines de cas d'infarctus dans le sud de l'Allemagne indique que près d'une crise cardiaque sur douze est liée à la circulation et que les embouteillages présentent plus de risques pour les femmes et les personnes âgées de soixante ans et plus.

Les principales victimes ne sont pas celles que l'on pourrait croire car les infarctus sont plus fréquents chez les cyclistes et les utilisateurs des transports en commun. Les automobilistes n'arrivent qu'en troisième position.