Vous le savez, on classe les voitures comme l'électroménager, du plus consommateur au moins consommateur. Et la "classe A", c’est-à-dire la catégorie qui rejette moins de 100 g de CO2 par km, a vu sa part doubler entre 2012 et 2014. De 13,6 % du marché il y a 3 ans, elle passe à 26,3 % l'année dernière.

Désormais, plus d'un quart du marché est représenté par des véhicules rejetant moins de 100 g de CO2 par km.

Dans ces 26,3 %, c'est la Renault Clio qui fait office de figure de proue, avec 69 459 exemplaires vendus qui rejettent moins de 100 g, soit les 2/3 de ses ventes globales. Et cocorico, ce sont 5 autres modèles français qui la suivent : la Peugeot 208 (48 458 exemplaires), la Peugeot 308 (43 385 unités), la Citroën C3 (37 284 ventes), le Renault Captur (32 422 voitures) et la Renault Mégane (18 392 exemplaires).


Au global, les voitures émettant moins de 140 g de CO2 par km (soit la zone bonus, la zone neutre et les petits malus, 150 € entre 131 et 135 g, 250 € entre 136 et 140 g) représentent 92 % des ventes.


L'augmentation des ventes dans cette tranche de CO2 (classe A) s'explique par une offre bien plus fournie du côté des constructeurs, qui ont amélioré les performances environnementales de leurs modèles. Par exemple quelques stars du marché ont proposé des moteurs à moins de 100 g de CO2 par km, comme le Renault Captur (98 g), le Peugeot 2008 (99 g) par exemple. Les citadines proposent toutes un diesel dans cette tranche.


Malgré tout, le pourcentage de véhicules éligibles à un bonus n'est que de 3 % environ. La faute à un barème durci au 1er janvier 2014, qui n'accorde qu'un (petit) bonus aux véhicules rejetant non pas moins de 100 g, mais moins de 90 g de CO2 par km.


Côté malus, ce sont 17 % du marché qui en ont écopé d'un... Équitable ?