Oui, les consommateurs ont des raisons de se plaindre des loueurs de voitures dont les pratiques ne sont pas à louer. Dans un premier temps, il ne vaut mieux pas avoir de litige. La restitution du véhicule donne lieu à un état des lieux qui n'est quasiment jamais contradictoire. Ce qui est fâcheux lorsque l'on a fait un dépôt de garantie généralement conséquent. En moyenne, ce sont dans les 1 500 euros qui peuvent être directement prélevés à un client qui découvrira la surprise sur son relevé de compte. Pas de devis pour expliquer ou pour anticiper, et très peu de voies de recours. Pour calmer les ardeurs, UFC-Que choisir propose le plafonnement des dépôts de garantie au double du montant de la location.


Ensuite, il y a les options et surcharges. Facturation du second conducteur et dossier pour amendes sont dans le collimateur. La première option coûte de sept à neuf euros par jour. Quant à la seconde, vous passez à la case « amende compte triple ». Jugez-en : de 19 à 35 euros de frais de dossier pour une opération en grande partie automatisée qui coûte en moyenne cinq fois moins au loueur. Une sacrée bascule !


Et les enseignes ont su se ménager les opportunités. L'association a recensé trente options et autres surcharges chez Avis, trente sept chez Hertz et carrément cinquante-quatre chez Europcar. Le tout assorti d'assurances facultatives. Pour tout dire, entre le tarif annoncé et ce qui vous sera prélevé, c'est la bouteille à encre.


Enfin, les tarifs ne sont pas les mêmes pour tous. Si vous êtes du Nord de l'Amérique, vous paierez 13% moins cher que si vous êtes un citoyen Européen. Il en va ainsi chez Hertz, Avis ou Budget. Bonne chance à la prochaine location !