- Fin d’année irrégulière pour les véhicules utilitaires légers (VUL)


L’année 2011 s’achève moins bien qu’elle n’a commencé. Alors que l’activité des carrossiers constructeurs était bien repartie au premier semestre après le creux de 2009-2010, les carnets de commandes connaissent des signes sensibles d’essoufflement. Les conséquences seront plus visibles au début de l’année 2012 puisque, d’ici là, le décalage entre les commandes et les livraisons permettra d’atteindre la fin de l’année à un niveau global d’immatriculations tout à fait satisfaisant.


Pour les carnets de commandes, les bennes restent bien orientées sur la fin de l’année mais demeurent en recul par rapport au premier semestre. Quant aux commandes de véhicules frigorifiques tant en véhicules légers que lourds, elles sont en repli depuis l’été.


- Une bonne année pour les VUL carrossés


2011 sera un exercice de bonne tenue qui pourrait permettre d’approcher les 45 000 véhicules sur l’ensemble de l’année. Les segments les plus importants ont profité d’un marché dynamique avec les bennes en hausse de plus de 16%, les plateaux à près de 20%, et les frigorifiques à 21%. Ces deux dernières catégories obtiennent des résultats proches de ceux de 2009, avant la crise alors que les bennes peinent à remonter.


Pour les carrosseries des porteurs de 5T et plus, le segment tarde à retrouver son niveau moyen d’immatriculations. 2011 se situera, certes, au-dessus de 2009-2010 mais loin de ses niveaux historiques. Le segment du BTP reste en dessous de 2009 avec moins de 6 000 véhicules immatriculés. Malgré le redémarrage du secteur en début d’année et une forte évolution à +42%, on n’est loin de retrouver les 10 000 unités de 2008. Le secteur des frigos reste très stable et devrait se situer en fin d’année au niveau de 2008 à environ 2 300 véhicules immatriculés (marché de fond lié aux contraintes réglementaires).


L’année 2011 devrait se terminer aux alentours de 18 500 immatriculations de remorques et semi-remorques, soit une progression de 29% par rapport à 2010 mais bien loin des 30 000 immatriculations de 2008 (ou du niveau d’équilibre d’un segment qui se situe probablement autour de 22 – 23 000 unités).