Depuis le changement du barème bonus/malus, les choses ont évolué pour notre gouvernement qui voit enfin la balance s'inverser et l'argent rentrer dans les caisses. Evidemment, avec une limite supérieure de la zone neutre toujours plus basses, les ventes de véhicules malusés rapportent enfin plus que ce que ne coûtent les ventes d'autos sujettes au bonus. Le mois dernier, par exemple, le malus a rapporté deux fois plus que le coût du bonus (28,9 millions d'euros contre 14,53 millions d'euros).


Une bonne chose donc, mais si l'on analyse la situation dans sa globalité, il n'est pas difficile de comprendre que la situation est finalement peut-être plus problématique que prévue pour l'Etat. En effet, les ventes de véhicules plus chers et donc souvent malusés s'étant cassées la figure, les recettes sur la TVA sont bien moindres. La hausse des recettes du malus peuvent-elles compenser le manque à gagner sur la TVA que l'Etat aurait pu prendre si le malus n'existait pas ? Pas si sûr.