Après que le maire de Londres ait mis en place dans sa ville un péage, c'est au tour cette fois du gouvernement de faire payer aux automobilistes chaque kilomètre parcouru afin de réduire le trafic.

Le prix minimum serait de deux pence par mile (1.8 centimes d'euro par km) pour une route de campagne à trois heures du matin, jusqu'à 1.3 livre par mile (1.2 euro par km) pour les rues les plus fréquentées aux heures de pointe.

Plusieurs technologies sont envisagées, notamment une boite noire fixée sur chaque véhicule permettant de suivre ses mouvements par satellite.

Un tel dispositif mis en place à cette échelle serait une première même si des expériences moins étendues existent en Australie, aux Etats-Unis, à Singapour ou en Allemagne pour les poids lourds.

Une étude pilote devrait être menée dans une grande métropole anglaise d'ici cinq à six ans avant que ce mécanisme soit étendu à l'ensemble du Royaume-Uni d'ici 10 à 15 ans.

Cette annonce a immédiatement entraîné une levée de boucliers chez la plupart des associations d'automobilistes et de la presse populaire qui révèlent que les bouchons sont avant tout causés par des infrastructures insuffisantes et des transports en communs chers et mal conçus.

Olivier Pagès