A l’issue du Grand Prix du Brésil remporté par Sebastian Vettel, retrouvez les tops et les flops du week-end. Quels pilotes et équipes ont brillé dimanche ? Quels sont ceux qui n’ont pas été à la hauteur ?


Les tops



Red Bull Racing – Vettel

Si le titre de Champion du Monde des pilotes n’est pas encore assuré et que Fernando Alonso est idéalement placé pour l’emporter, Red Bull Racing a réalisé une course accomplie, ses deux voitures s’étant montrées les plus rapides. Le team de Milton Keynes a ainsi remporté son premier titre de Champion du Monde des constructeurs, pour sa sixième saison en F1. En outre, grâce à leur quatrième doublé de la saison, Sebastian Vettel et Mark Webber se rapprochent de Fernando Alonso au classement des pilotes. A Abu Dhabi, Red Bull-Renault aura l’opportunité d’aller décrocher un deuxième titre, par l’intermédiaire de Vettel ou Webber.


Renault

Le motoriste français s’est adjugé ce week-end sa neuvième récompense mondiale. Williams (1992, 93, 94, 96 et 97), Benetton (1995), Renault (2005, 06) avaient déjà triomphé avec le moteur de la firme au Losange, c’est désormais Red Bull Racing qui s’adjuge un titre avec des monoplaces propulsées par un bloc Renault.


Fernando Alonso

Parti cinquième, l’Espagnol n’a pas à rougir de sa performance. Il a rapidement pris le meilleur sur Lewis Hamilton, avant de s’attacher à doubler Nico Hülkenberg. Loin des Red Bull après avoir été retardé derrière l’Allemand, il n’a plus été distancé par la suite mais n’a jamais remis en cause la domination de Vettel et Webber. Grâce à ce nouveau podium, le septième en huit courses (dont quatre victoires), Alonso se rapproche d’un troisième titre mondial. L’ Espagnol a son destin entre les mains.


Mercedes

Malgré des qualifications décevantes, les pilotes Mercedes ont réalisé une très belle course. Nico Rosberg, qualifié treizième, a terminé à une excellente sixième place, derrière les cinq pilotes qui se sont battus pour le titre mondial. Michael Schumacher, septième, a terminé loin devant son plus proche poursuivant, étant le dernier pilote à finir dans le même tour que Sebastian Vettel.


Nico Hülkenberg

S’il n’a pas terminé aussi haut qu’il aurait pu l’espérer, l’Allemand a réalisé une excellente prestation d’ensemble au Brésil. Lors des qualifications, sur une piste allant en s’asséchant et armé d’une voiture chaussée de pneus ‘slicks’, le champion 2009 de GP2 Series a devancé tous les cadors du plateau, s’adjugeant sa première pole. Dimanche, il n’a pas pu résister longtemps à ces pilotes mais a tenu son rang, terminant huitième, premier des pilotes ne faisant partie d’aucune des quatre meilleures équipes (Red Bull, McLaren, Ferrari, Mercedes).



Les flops



Massa – Barrichello

Le Grand Prix du Brésil n’a pas réussi aux Brésiliens ! Felipe Massa, vainqueur à deux reprises à Interlagos, n’a pas connu la même réussite que les précédentes années. De fait, le pilote Ferrari a été incapable d’aider Fernando Alonso dans la course au titre, à cause notamment d’une mauvaise qualif et de deux passages au stand en début de course. Rubens Barrichello n’a pas connu plus de réussite, avec un premier arrêt au stand très long, puis une crevaison. Il est le Brésilien le mieux classé à Interlagos, 14e. Lucas di Grassi a abandonné, Bruno Senna a terminé 21e.


Red Bull Racing

A trop vouloir laisser sa chance à ses deux pilotes, Red Bull risque de laisser filer le titre de Champion du Monde des pilotes. Dans le paddock d’Interlagos, la direction de l’écurie, « piégée » par sa philosophie de course, semblait regretter de ne pas avoir avantagé Mark Webber pour lui donner davantage de chances d’être titré Champion du Monde à Abu Dhabi. Mais, pour la beauté du sport, aucun amateur de F1 désintéressé quant à l’issue du championnat ne peut regretter ce scénario.


Vitaly Petrov – Renault

Au Brésil, le Russe n’a marqué de point ni pour le classement du championnat, ni pour son maintien au sein du team d’Enstone. En essais libres, il a d’abord effectué une violente sortie de piste causant d’importants dégâts sur sa voiture. En qualifications, il a tout de même réussi à se hisser en Q3 mais, en course, il n’a jamais réussi à se placer dans le bon rythme. Ayant raté son départ, il est resté bloqué en milieu de peloton, terminant 16e. En outre, la 9e place de Robert Kubica n’est pas venue récompenser les bonnes dispositions affichées ce week-end par la Renault R30.



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Les tops et les flops d’Interlagos