A l’issue d’un Grand Prix de Singapour passionnant et marqué par la victoire de Fernando Alonso, retrouvez les tops et les flops du week-end. Quels pilotes et équipes ont brillé dimanche ? Quels sont ceux qui n’ont pas été à la hauteur ?


Les tops


Fernando Alonso

L’Espagnol a de nouveau été très costaud. Parti en pole, il a su garder Sebastian Vettel derrière lui. Tout au long de la course, le pilote Red Bull n’a cessé de lui mettre la pression, confiant qu’il attendait une erreur d’Alonso. Mais ce dernier n’a pas cédé et se rapproche désormais de son objectif : obtenir son troisième titre mondial pour sa première saison avec Ferrari. A Singapour, il a en outre montré que la Ferrari F10 était prête à relever les défis de cette fin de saison.


Mark Webber

Parti seulement cinquième, il a réussi à terminer sur le podium, s’assurant une perte de points minimale sur Fernando Alonso et Sebastian Vettel. Il a su profiter de la première apparition de la voiture de sécurité pour changer de pneus, une stratégie payante puisqu’il a pu passer devant les pilotes McLaren. Après la deuxième entrée en piste de la safety car, dépassé par Lewis Hamilton, il a tenu bon. Suite à un accrochage avec le Britannique, il a eu la chance de pouvoir rester en piste et finir troisième afin de conserver les rênes du Championnat du Monde.


Sebastian Vettel

S’il perd du terrain sur Fernando Alonso, Sebastian Vettel reprend trois points à Mark Webber au classement du championnat. En outre, l’Allemand a su ne pas tenter le diable et s’assurer les points de la deuxième place. Une petite erreur au redémarrage après son arrêt au stand lui a coûté quelques précieux dixièmes.


Rubens Barrichello

Le Brésilien ne fait pas de bruit mais accumule les bons résultats. Sixième à Singapour, il réalise son troisième top 6 de la saison, alors que Williams paraissait très loin des top teams en début de saison. Onzième du classement général, il peut aller chercher son ancien coéquipier, Michael Schumacher, qui n’a plus que sept points d’avance sur le Brésilien.


Robert Kubica

Le Polonais, qui semblait condamné à un résultat frustrant en raison d’un deuxième changement de pneus (crevaison suspectée), a animé la fin de course. Chaussé de pneus neufs, sa Renault s’est muée en lièvre. Robert Kubica a ainsi doublé Jaime Alguersuari, Vitaly Petrov, Felipe Massa, Nico Hülkenberg, Adrian Sutil pour terminer septième. Il n’a ainsi perdu qu’une place lors de son deuxième arrêt.


Nico Rosberg

Si Michael Schumacher enchaine les difficultés, Nico Rosberg réalise une saison ‘correcte’ avec Mercedes. Déjà l’auteur de trois podiums, le jeune Allemand a de nouveau profité des problèmes des pilotes des ‘top teams’ pour finir au cinquième rang, même s’il déteste les conditions de course de Singapour. Meilleur pilote derrière ceux des trois écuries dominantes (Red Bull, McLaren, Ferrari), il a su marquer 10 points importants et peut désormais viser la sixième place de Felipe Massa au classement général. Il a également permis à Mercedes d’accroitre son avance sur Renault.


Heikki Kovalainen

Auteur d’une course solide, Heikki Kovalainen s’est distingué dans les derniers instants du Grand Prix. Avec l’arrière de sa monoplace en feu, le Finlandais a lucidement choisi de ne pas rentrer dans la voix des stands afin d’éviter d’autres dégâts. Après s’être garé de l’autre côté du muret des stands, l’ancien pilote McLaren a alors récupéré un extincteur et éteint l’incendie lui-même, avec sang froid.



Les flops


Lewis Hamilton

Qu’il soit responsable ou non de son accrochage avec Mark Webber, Lewis Hamilton a perdu beaucoup lors du Grand Prix de Singapour. Longtemps troisième, il est ressorti derrière Mark Webber après son arrêt au stand. Voulant reprendre son bien en profitant d’une petite erreur de l’Australien, il a doublé ‘ à la limite’. Accroché avec le pilote Red Bull, il a dû abandonner. Après l’abandon de Monza, ce zéro pointé condamne presque Lewis Hamilton dans la course au titre.


Kamui Kobayashi

Le Japonais a créé une sacrée pagaille avec son accident du 31e tour. Alors en quête d’une place dans les points, Kamui Kobayashi a manqué son virage. Sa Sauber, immobilisé contre le rail et occupant la moitié de la largeur de la piste, a alors été emboutie par Bruno Senna, qui ne pouvait pas éviter l’accident. « C’est clairement ma faute », a commenté Kobayashi, même si la responsabilité de Michael Schumacher, qui l’a percuté quelques secondes plus tôt, peut être engagée. L’entrée consécutive de la voiture de sécurité a en revanche relancé le suspense de la course mais a entrainé indirectement l’abandon d’autres pilotes et, notamment, son nouveau coéquipier, Nick Heidfeld.


Michael Schumacher

Une nouvelle fois, le pilote Mercedes ne peut pas se féliciter de sa course. Auteur de plusieurs accrochages, il a notamment poussé Nick Heidfeld, qui effectuait son premier Grand Prix depuis dix mois, à l’abandon. Terminant hors des points, l’Allemand termine bien plus mal la saison qu’il ne l’avait commencée.



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