La Loi est claire, et le législateur l'a encore confirmé, le consommateur est libre de choisir le réparateur de son choix après un sinistre. Or, d'après un sondage réalisé pour le site zerofranchise.com, 23 % des Français ne le savent pas, et ceux qui le savent n'ont fait la démarche que pour 58 % d'entre eux.


De leur côté, les assureurs font tout pour éviter que leurs clients sortent de leurs réparateurs agréés. Certains refusent désormais de régler directement les réparations au professionnel, ou demandent que celui-ci les notifie par voie d'huissier, comme le stipule la loi. Ce qui est trop contraignant. Ils font craindre également à leur client la non prise en charge d'un véhicule de courtoisie, ou un éventuel surcoût (souvent fabulé) des réparations.


Les assureurs, en refusant d'avancer les frais, remettent en cause le principe du libre choix du réparateur

C'est pourquoi deux associations de consommateur : les Familles de France et la Ligue des droits de l'assuré ont signé un partenariat avec la FNAA (Fédération nationale des artisans automobiles) pour que ce souci d'avance de frais (principal obstacle à la liberté de choix du réparateur) ne soit pas utilisé par les assureurs pour bousculer le principe de libre choix.


À cet effet, la FNAA distribue à ses adhérents, carrossiers pour la plupart, un kit de communication, contre 175 €, pour faire connaître ce droit. Le professionnel s'engage par ailleurs à accompagner son client de A à Z dans la gestion du sinistre, et à accorder une remise de 100 € sur la franchise (50 pour un bris de glace).

Aujourd'hui, 100 carrossiers participent à cette opération baptisée "Mon carrossier confiance".