L'opération de communication qui avait permis à Loeb de s'essayer à la Renault F1 l'an dernier et Kovalainen de jouer à la C4 WRC fut sûrement un succès puisque Total renouvèle le genre cette année avec Peugeot et Citroën.

Sébastien Loeb, le multitâche, est de nouveau de la partie mais, ce coup-ci il va prêter sa C4 WRC a Stéphane Sarrazin, pilote Peugeot sur le prototype 908 HDi d'Endurance.

Contrairement à la séance d'essai F1 menée avec Red Bull sur le circuit de Barcelone, ici, impossible d'établir de réelles comparaisons chronométriques. La journée média regroupant un parterre fourmillant de médias tous plus acharnés et affamés les uns que les autres, on comprend vite que la journée de tests réels n'est pas celle que nous vivons. En effet, les gars ont bien potassé la veille et je suppose qu'ils ont pris nettement plus de plaisir à ce moment là.

Parce qu'une fois que les micros, les appareils photos et les caméras dardent, aucun planning ne résiste ! Du coup, les retards s'ajoutent à celui de l'avion amenant les journalistes et le staff parisien des 2 marques et, du coup, Sébastien Loeb n'aura guère que 10 tours à offrir aux témoins du jour, contre les 20 prévus.

Personne ne joue son avenir ici, les gars sont en représentation et les discours formatés sont de sortie devant les caméras. Mais en aparté, entre le plateau d'orange et les fraises Tagada du buffet ou derrière l'attroupement auquel échappe plus facilement Sarrazin que Loeb, on peut toujours discuter quelques minutes avec les pilotes.

Bref, une journée sympa qui ne revêt aucun intérêt sportif, dans le sens chronométrique du terme. D'ailleurs, nous n'avons eu aucun temps sur les aller-retour Rallye de Sarrazin.

Ils étaient là pour faire de la communication, et le message que je retiens est simple : je me suis régalé ! Merci à eux.