Le maire de Londres Ken Livingstone a annoncé "le premier plan global visant à réduire les émissions de carbone à l'échelle de la capitale britannique", estimant "que le combat contre le réchauffement climatique devait être mené au niveau local." Il a déclaré : "Les villes devaient faire preuve d'initiatives dans la lutte contre le changement climatique. Cette lutte sera gagnée dans des villes telles que Londres ou ne le sera pas du tout. Les villes sont responsables de 75% de l'ensemble des émissions de carbone dans le monde, ce que Londres fait pour réduire ses émissions -et en travaillant avec d'autres villes pour faire de même- pourrait faire une vraie différence. Londres a pour objectif de réduire ses émissions de 20 millions de tonnes en 2025 par le biais d'initiatives municipales. J'ai l'espoir que les niveaux d'émissions puissent connaître une diminution supplémentaire de 13 millions de tonnes via des programmes nationaux et internationaux, à l'image des initiatives destinées à réduire les déplacements aériens. Le plan doit entrer en vigueur cette année et porte sur une réduction des émissions de carbone dans quatre grands secteurs -habitations, entreprises, production d'énergie et transports. Les Londoniens n'ont pas à réduire leur qualité de vie pour s'attaquer au changement climatique. Mais nous devons changer la manière dont nous vivons. Les Londoniens ont d'ailleurs commencé à le faire. L'utilisation des transports publics et l'usage des vélos ont augmenté après l'entrée en vigueur d'un péage d'un montant de 8 livres (12 euros) pour les véhicules circulant dans les secteurs les plus animés de la ville. Conformément au nouveau plan, les déplacements seront gratuits pour les véhicules non polluants tandis que les plus polluants auraient à s'acquitter de 25 livres (37 euros) par jour." En clair, il vaut mieux avoir des jambes musclées qu'une voiture gourmande en carburant à Londres !