Lotus est l’air de rien en pleine restructuration et en pleine redéfinition de sa stratégie. Une nouvelle révolution de palais ? Sans doute pas. Et que les fans se rassurent, le principe « light is right » initié par le fondateur de la marque, le génial Colin Chapman, n’est pas prêt d’être enterré quand bien même le constructeur songe à introduire un SUV à son catalogue ! C’est à ce type de paradoxe auquel Jean-Marc Gales, patron de Lotus depuis le mois de mai, se confronte depuis quelques mois maintenant.


Selon Gales, le potentiel de Lotus se situe autour des 10 000 exemplaires annuels même si dans les années à venir, la barre sera fixée à 3 000 unités. Pour augmenter sa production et ses ventes, Lotus envisage bien de concevoir une berline et un SUV, en se servant de bases Proton, son actionnaire.


Dans l’immédiat, Lotus présentera au prochain salon de Genève du mois de mars 2015, une Evora évoluée plus puissante et moins lourde de 15 %. En 2016, cela sera au tour de l’Exige de bénéficier d’une profonde évolution qui pourrait même déboucher sur une descendante de la 2-Eleven.


La marque anglaise travaille pour gagner environ 50 kg en moyenne sur ses modèles actuels. Gales estime que le potentiel des plateformes existantes est encore loin d’avoir été exploité à son maximum.