L'événement musical de la rentrée 2006, c'était sans conteste le passage par Paris de la tournée mondiale de la plus grande star actuelle de la pop, Madonna.

Les dimanche 27, lundi 28, mercredi 30 et jeudi 31 août, Madonna a enflammé le Palais Omnisports de Paris-Bercy avec quatre représentations à guichets fermés du "Confessions Tour", son monumental spectacle dont elle a donné le coup d'envoi à Los Angeles le 21 mai dernier. Presque deux ans jour pour jour après son dernier passage à Paris, c'était en 2004 pour son "Reinvention Tour", Madonna est donc venue faire un petit tour en France pour le plus grand bonheur de ses fans, mais pour le plus grand malheur de leurs portefeuilles, puisqu'il fallait débourser entre 70 et 180 euros pour avoir le privilège d'admirer la Madone sur scène. Un peu cher certes, mais cela valait vraiment le coup, tant le show proposé par Madonna était grandiose. Surfant sur le succès international de son album "Confessions on a dancefloor", Madonna a joué à fond la carte du disco dès l'entrée en scène. Lookée en cavalière anglaise bon chic bon genre mais toujours un brin provocatrice avec une cravache à la main, Madonna est littéralement descendue du ciel dans une boule à facettes s'ouvrant comme une fleur. Après ce début époustouflant, Madonna a enchaîné les tubes pendant deux heures, mêlant titres de son dernier album, dont le génial "Hung up" reconnaissable à son sample de "Gimme, gimme, gimme" du groupe Abba, et tubes plus anciens comme "Music", "Ray of light", "La isla bonita" ou encore le mythique "Like a virgin", sans oublier "Live to tell" que Madonna interprétait crucifiée sur une croix à facettes coiffée d'une couronne d'épines. Un blasphème qui a bien sûr provoqué le courroux des catholiques à travers le monde, mais qui a surtout offert à Madonna un bon coup de publicité gratuite, les images de ladite crucifixion ayant été reprises dans les journaux du monde entier. Avec cette série de concerts, Madonna a prouvé qu' à 48 ans, elle était toujours l'incontestable reine de la pop, et les prétendantes au trône que sont Britney Spears, Christina Aguilera ou Paris Hilton, qui vient de se lancer dans la chanson, ne sont décidément pas prêtes de prendre sa place. Et qui dit reine, même si ce n'est que de la pop, dit bien évidemment séjour de reine. Arrivée en jet privé à l'aéroport du Bourget le samedi 26 août, la veille de son premier concert, Madonna entourée d'un staff impressionnant constitué d'une bonne dizaine d'assistantes, de nounous et de gardes du corps sans oublier Lourdes et Rocco, ses enfants, est descendue au Crillon comme à son habitude à chaque fois qu'elle vient à Paris. Fidèle au palace de la place de la Concorde, Madonna l'est aussi à Laurent, le petit chanceux étant le chauffeur attitré de la chanteuse depuis des années. Lors de son séjour parisien, c'est lui, et lui seul, qui a eu l'insigne privilège, d'aller chercher Madonna au Bourget pour la conduire au Crillon sans sa rutilante Audi A8. Et sitôt le concert fini, c'est encore lui qui attend bien sagement; moteur en route et portière ouverte, que Madonna s'engouffre dans la voiture pour rentrer à son hôtel. Ah, il y a des métiers comme ça qui font plus rêver que d'autres…

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Clip avec madonna et guy ritchie