On s'en doutait un peu et Franck Stronach, le PDG de Magna l'a confirmé : l'accord sur la prise de contrôle de 65% d'Opel contient quelques clauses particulières. GM qui vend des Opel rebadgées Saturn aux USA et des Opel rebadgées Buick en Chine interdit au repreneur d'investir ces marchés qui seront les têtes de pont du nouveau GM (les derniers chiffres de vente montreraient d'ailleurs que General Motors vend plus en Chine qu'aux USA !)

Le PDG de Magna n'est pas opposé à cet alinéa du contrat (son marché cible étant spécialement la Russie après l'Europe), il précise que GM possèdera toujours 35% d'Opel, ce qui lui laisse l'espoir de pouvoir les faire changer d'avis dans un futur proche lorsque l'arrivée sur ces marchés représentera un plus économique indéniable.

Selon Magna, Opel/Vauxhall devrait redevenir profitable dès 2013. Stronach a réaffirmé que Magna ne s'interessait pas à Saab, ni à Saturn, qui utilisent des plateformes communes avec Opel. L'objectif est plutôt de construire en Amérique du Nord une usine capable de produire des véhicules électriques d'ici 3 ans.