Pas un mois de baisse depuis le début de l'année pour le marché automobile européen. Et en août, la tendance est la même, elle est juste un peu moins marquée. Les 1,8 % d'immatriculation en sus représentent 13 000 voitures, soit 701 118 en août 2014 contre 688 000 environ en août 2013.

Si l'on schématise, en août, Volkswagen se porte bien et Renault mal. Mais sur l'année, c'est bien l'inverse qui est vrai.

Les 30 pays du périmètre européen ne sont pas tous logés à la même enseigne. Seuls 17 sont en hausse, avec en particulier l'Espagne (+13,7 %), le Portugal (+26,2 %), l'Irlande (+31,7 %) ou la Grèce (+9,5 %). Le Royaume-Uni progresse aussi de 9,4 % et les pays d'Europe de l'Est s'en sortent bien.

Par contre, les poids lourds du marché, à savoir l'Allemagne et la France, qui représentent à eux seuls 40 % du total, sont en recul. La France nous l'avons dit (- 2,6 %) et l'Allemagne (- 0,4 %). Des baisses compensées par les progressions des voisins.

Si l'on observe le cumul des 8 premiers mois, le marché européen se porte donc bien, avec + 5,8 %. Cela représente 470 000 immatriculations de plus qu'en 2013 et un total de 8,63 millions.


Presque toutes les marques progressent, à l'exception notable de Renault, Audi et Toyota


Si l'on se limite aux marques qui font un certain volume (plus de 1 % de part de marché en l'occurrence), presque toutes progressent. Volkswagen en particulier, qui fait un bond de 14 % ! Ford avec 2 fois moins de ventes, réalise quand même une progression de 15,2 %, Skoda + 21,3 %.

À l’inverse, Renault, pour la première fois depuis le début de l'année, dévisse, avec – 6,1 %. Audi est dans une même tendance avec – 7,6 %. Toyota chute également de – 7,9 % en août.

Au cumul des 8 mois 2014, toutefois, toutes les marques sont en progression, sauf Hyundai, qui régresse de 1,2 %. Renault reprend des couleurs avec + 11,1 %, là ou Volkswagen réalise + 4,3 %. Peugeot est à + 6 %.

Dacia, qui progresse peu en août (+ 2,4 %) cartonne par contre depuis le début 2014, avec + 29,5 % de progression !


Au final donc, un marché Europe qui ne se porte pas trop mal, mais qui est toujours bien loin des niveaux de vente "d'avant"… Oui, d'avant la crise, quand les 10 millions sur 8 mois étaient atteints ou dépassés…