Nous pourrions nous réjouir de la hausse constante des ventes en France mais les chiffres cachent souvent une autre vérité. Livrés bruts, ces données nous donnent l'impression que le marché français repart à la hausse et que les particuliers ont enfin terminé de bouder les concession, or, la situation est toute autre. En avril, alors que les immatriculations globales étaient en hausse de 2,3 %, les ventes aux particuliers ne représentaient que 48 % des immatriculations totales et étaient en baisse de 5,1 %.


La hausse du marché s'explique par les « immatriculations tactiques », à savoir celles pour les loueurs courte durée et les immatriculations pour les constructeurs. Si l'on prend ces catégories, elles représentent tout de même 30 % des immatriculations totales du mois d'avril. Finalement, si l'on ne tient compte que des flottes d'entreprises et des particuliers, la vérité est la suivante : le marché est en baisse de 1,9 %.


En clair, si les immatriculations globales sont positives pour les constructeurs, le problème de fond qui est le manque de dynamisme du marché des ventes aux particuliers est loin d'être réglé.