Le marché de l'occasion, comme celui du neuf, n'est pas au beau fixe en cette fin d'année. Et les stocks des constructeurs grossissent, les parcs occasions des concessions débordent de modèles, qui trouvent difficilement preneur… Pour autant, les vendeurs VO ont toujours des objectifs annuels à atteindre ! Seront-ils enclins à la négociation, afin d'écouler rapidement leurs modèles, et toucher leurs primes, ou sont-ils résignés à une année en demi-teinte ? Et les particuliers ? Seront-ils eux aussi moins gourmands ?

Les drapeaux sont en berne sur le marché de la seconde main. Depuis 6 mois les ventes ont plongé de façon drastique (sauf en septembre). Moins 5,8 % en mai, - 6,2 % en juin, - 6,4 % en juillet, - 15,7 % en août (!), un petit + 2,6 % en septembre, mais à nouveau – 6,9 % en octobre, les chiffres ont de quoi faire peur, et il est clair que le record de ventes établi l'année dernière ne sera pas battu en 2008…

Quelles qu'en soient les raisons : crainte sur le pouvoir d'achat, crise financière, difficulté d'accès au crédit, ou encore retraits de permis en forte hausse (eh oui, sans permis on ne se rachète pas une voiture !), le marché de l'occasion est aujourd'hui saturé, et les parcs des concessions et des revendeurs professionnels débordent. Les particuliers de leur côté peinent à revendre leur auto, et certaines s'éternisent dans les colonnes de petites annonces.

Du côté de l'acheteur, cela peut représenter une bonne opportunité pour faire des affaires. En effet, les vendeurs conservent malgré la crise des objectifs à remplir. Les constructeurs, face à l'immobilité des stocks de véhicules de seconde main, organisent des opérations pour séduire les clients et écouler le surplus… Les particuliers, au moins sur certaines catégories de voitures, revoient leurs prix à la baisse.

Alors va-t-on assister à une valse des promos avant la fin de l'année ? Pourra-t-on négocier plus facilement "l'occase" si convoitée ? Eléments de réponse.