Pas toujours d'accord dans bien des domaines, le Président de la FIA Max Mosley et le grand argentier de la F1 Bernie Ecclestone s'unissent pour que la F1 s'implante dans de nouvelles contrées, au mépris de nos GP européens. Il y a quelques jours, M. Bernie Ecclestone voyait déjà disparaître le GP de Monaco ainsi que celui d'Allemagne, les circuits n'étant plus à même de recevoir le nouveau type de qualifications. Aujourd'hui, chacun de leur côté, mais à l'unisson, les ténors de la F1 voient beaucoup plus loin, en tout cas au niveau géographique. Si la ville de Singapour est mise en avant grâce au nouveau règlement qui offrira en 2008, 20 GP au lieu de 18 actuellement, d'autres lieux, comme l'Inde ou un retour en Afrique du Sud ne sont pas écartés. Les deux grands hommes de la F1 s'appuient, bien sur, sur le fait qu'une évolution des GP a déjà eu lieu depuis quelques années avec l'apparition de GP de Bahreïn, de Chine et de Turquie. M. Bernie Ecclestone, qui sait parfaitement sentir ou se trouve l'argent, n'attend que la fin du contrat du GP d'Indianapolis pour proposer Las Vegas. En fait, notre vieille Europe semble s'éloigner de plus en plus du petit monde de la F1. Après la suppression, pour un temps, du GP de Belgique et les difficultés financières des circuits allemands, le sol européen est en passe de devenir préhistorique pour les deux hauts personnages de la F1.