Essai - Mazda MX-5 : mi-attaque, mi dolce vita

La MX-5, Miata pour les intimes, les deux premières générations confondues (première en 1989, renouvelée en 1998 et légèrement restylée en 2000), figure dans le Guinness Book des Records en tant que roadster le plus vendu de tous les temps. On dénombre plus de 716 000 unités vendues depuis 1989, dont 202 000 en Europe, principalement en Allemagne avec 84 213 exemplaires écoulés et en Grande Bretagne (66 873 unités), loin devant l’Italie et la France (environ 6 500 exemplaires).

Petit panégyrique

L’extraordinaire pouvoir de séduction de cette japonaise en Europe, est confirmé par les 50 % d'acheteurs qui sont toujours propriétaire de leur roadster Mazda MX-5 acheté neuf. Un succès dû à son look inspiré de la très belle Lotus Elan des années soixante pour celle de première génération, et pour toutes, à une simplicité conceptuelle -sans renoncer à des technologies raffinées, qui aboutit à un jouet abordable et fiable (mille fois plus fiable que les anglaises d’antan)…

Et vraiment sportif grâce à la propulsion et à des masses bien réparties et heureusement maîtrisées, sans être spartiate comme une Lotus Elise. La Mazda MX-5, et la nouvelle encore plus, peut prétendre à être l’unique voiture d’un ou d’une célibataire, ou la deuxième du foyer, utilisable tous les jours (clientèle également répartie entre les deux sexes dans le monde). Bref, elle a réinventé et redynamisé le segment des roadsters abordables et ludiques que les moins jeunes pensaient définitivement enterrés depuis la disparition de la Triumph Spitfire il y a une trentaine d’années.