Les quelques centimètres supplémentaires en longueur par rapport au précédent modèle –et au Ford- ne profitent pas à l’espace intérieur, mais bien à affiner la proue et à diminuer la gravité des blessures en cas d’un choc frontal avec un piéton.

Essai vidéo - Mazda 5 : évolution douce

A preuve, l’empattement reste figé à 2 750 mm (38 mm de moins que le Grand C-MAX et 20 mm de mieux que 5008 ou C4 Grand Picasso). Le constructeur annonce toutefois une longueur aux jambes au niveau des 2ème et 3ème rangées parmi les meilleures du segment des monospaces compacts, ce que nous n’avons pas vérifié au millimètre près, mais l’habitabilité est effectivement proche de ces trois concurrents. On apprécie surtout la course de coulissement de 270 mm de la 2ème rangée, et pas mal non plus la possibilité d’inclinaison des dossiers de ces trois sièges (de 50º maximum).

Le hic de tout monospace compact, c’est qu’il faut choisir : c’est sept occupants avec leur trousse de toilette, six avec un sac souple chacun, ou cinq avec tous leurs bagages. De toute manière, même si le siège central du deuxième rang gagne 50 mm en épaisseur d’assise et que son dossier s’allonge d’autant, il reste trop étroit pour un usage par un adulte plus d’un quart d’heure et convient difficilement pour y installer un siège enfant. Autant le transformer en accoudoir central ou casier de rangement, ou encore en passage d’accès aux places arrière (et appendice du coffre) en le dissimulant dans le siège de gauche (à droite dans le Grand C-MAX !), préservant ainsi le confort des 2 sièges latéraux. Les deux places au 3e rang sont finalement plus accueillantes, mais restent comme sur les rivaux à réserver de préférence aux enfants.

 


Modularité étrangement proche du Grand C-MAX

 

Les deux portes latérales coulissantes le sont manuellement sur les deux premiers niveaux d’équipement Harmonie et Elégance, électriquement sur le haut de gamme Dynamique (uniquement disponible avec le Diesel). En revanche, pas de hayon à commande électrique optionnel comme sur le Grand C-MAX.  Les portes ne débordent latéralement que de 159 mm une fois ouvertes afin de faciliter l’accès dans un stationnement étroit. Leur large ouverture (jusqu’à 686 mm x 1 083 mm) facilitent la montée et la descente des passagers du deuxième et troisième rang.

 

L’aire de chargement de 426 litres (jusqu’à la ceinture de caisse) à 780 litres (du plancher au pavillon) avec les sièges de la 3ème rangée rabattus n’est pas plus vaste que sur le précédent modèle. A noter que ces derniers se replient et se redéployent très facilement.

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Les sièges des 2ème et 3ème rangées rabattus permettant de dégager une aire de chargement de 1 493 litres (du plancher au pavillon, 1 566 litres sur l’ancien Mazda5) avec un plancher pratiquement plat mais un peu haut pour le transport d’objets volumineux (les versions 5 places disponibles sur d’autres marchés offrent plus de volume, avec 538 litres jusqu’à la ceinture de caisse et 1597 litres une fois les sièges de 2ème rangées rabattus). Pas mal, mais pas extraordinaire. Lot(s) de consolation : le nombre de petits rangements augmente et atteint maintenant 45 compartiments de minuscules à moyens dont un casier sous le plancher de coffre.

Les sièges de troisième rang en place, le volume du coffre semble rester équivalent à l’ancien modèle , aux environs de 110 litres et légèrement supérieur au Grand C-MAX.

 

Un rapport équipement/prix tentant

 

Le Mazda5 arrivera dans les concessions en France en deux vagues, les deux versions à essence en décembre 2010, le Diesel à partir de la fin janvier 2011.

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Le 1.8 de 115 ch sera disponible sur le marché français en deux niveaux d’équipement, celui de base « Harmonie » (avec climatisation manuelle, roue tôlée en 15 pouces et nouveauté, un accoudoir pour le passager avant en plus de celui du conducteur, …) et le médian « Elégance » à 1 800 € de plus. Ce dernier est proposé avec toutes les motorisations et s’enrichit entre autres de jantes alliage de 16 pouces, de la climatisation automatique, du régulateur de vitesse,  de l’ordinateur de bord, de l’aide au stationnement arrière ou du système de téléphonie Bluetooth à commandes au volant  et à reconnaissance vocale. Un très bon rapport équipement/prix.

Le niveau d’équipement haut de gamme « Dynamique » est réservé à la motorisation diesel (à près de 28 000 €), avec des jantes de 17 pouces, contrôle de la pression des pneus, portes AR coulissantes électriques, jupes latérales et becquet à l’arrière du toit.

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Les options se limitent à la peinture métallisée (460 €) et à un GPS Tom Tom parfaitement intégré dans la console centrale qui sera proposé à partir du printemps 2011 à 720 €.

 

La qualité de fabrication, pour l’assemblage et les matériaux n’est globalement pas tout à fait au niveau d’un 5008 ou d’un Touran, mais supérieure toutefois au Grand C-MAX. La présentation intérieure classique et sobre peut séduire, avec la planche de bord et console centrale orientées vers le conducteur, avec de nouveaux matériaux au toucher plus agréable, notamment les boutons à entourage chromé –mieux agencés sur la console centrale-, de nouveaux compteurs du combiné des instruments avec éclairage blanc et des tissus noirs aux motifs « flux Nagare » inédits en milieu de gamme.