Jusqu’au salon de Genève 2004, Mercedes était considéré comme un constructeur traditionnel à la prise de risque très limitée en matière de style. Les générations et les modèles défilaient, mais les lignes restaient inchangées. A Francfort, fin 2003, coup de tonnerre avec le CLS Concept, prototype de coupé 4 portes. 6 mois plus tard apparaissait le modèle de série, quasi identique par rapport au prototype. Une rupture totale de style qui correspondait à la création d’une nouvelle niche : celle des coupés 4 portes. La Mercedes CLS venait donc chasser sur le terrain des vaisseaux amiraux hautes performances comme c’est le cas de la Maserati Quattroporte et de la prochaine Porsche Panamera

Stylistiquement à part

Essai - Mercedes CLS 320 CDI : l’autre étoile

Unique, particulière, les qualificatifs ne manquent pas pour désigner la Mercedes CLS.

La face avant très effilée est, selon nous, très réussie, avec des optiques uniques en forme de boomerang débordant sur les ailes qui lui procurent des faux airs de Mercedes Classe S et de coupé CL.

Le profil est très reconnaissable avec une ceinture de caisse très haute parcourue par une nervure bien visible, mais le principal choc visuel provient de la très faible surface vitrée qui renforce le côté secret et haut de la gamme de la belle.

Même si l’arrière est moins innovant, il en demeure pas moins détonnant chez Mercedes puisque la marque à l’étoile a renoncé à la traditionnelle architecture tricorps pour privilégier une chute de pavillon tout en douceur.

Essai - Mercedes CLS 320 CDI : l’autre étoile

Au-delà de son design qui pourra rebuter certains clients mais également en séduire d’autres, la Mercedes CLS a surtout pour but de combler le vide entre la « populaire » Mercedes Classe E et l’élitiste Mercedes Classe S et de proposer une nouvelle façon de voyager en Mercedes tout en essayant de rajeunir sa clientèle. On aime ou en déteste mais impossible de rester indifférent.