La Classe A, renouvelée en 2012, a droit aujourd'hui à un restylage tout à fait traditionnel, surtout dans la forme. La compacte allemande gagne quelques légers coups de crayon sur les boucliers, les feux et quelques autres détails, mais l'intérêt ne se situe vraiment pas sur les changements esthétiques qui sont, comme souvent avec les restylages allemands, mineurs voire inexistants.


Non, la principale nouveauté est mécanique. La Classe A gagne une nouvelle entrée de gamme en essence, la version 160 qui propose un quatre cylindres essence de 102 ch et 180 Nm (5,1 l/100 km en boîte automatique 7G-DCT). Les versions essence A 250 Sport et Sport 4Matic passent de 211 à 218 ch tandis que le diesel A 220 CDI passe de 170 à 177 ch. La petite curiosité ici, c'est le changement de nom des versions : il ne faudra plus dire « CDI » mais simplement « d ». La A 220 CDI devient ainsi A 220 d (tiens donc, cela ne vous ferait-il pas penser à un autre constructeur concurrent ?).


En bout de ligne, nous retrouvons toujours la version AMG. Le quatre cylindres 2.0 turbo passe de 360 à 381 ch et le couple grimpe à 475 Nm. Nous approchons ici des 200 ch/L, ce qui est évidemment énorme, et Mercedes parle d'un 0 à 100 en 4,2 secondes. La récente Audi RS3 Sportback, qui volait la vedette à la A45 AMG avec ses 367 ch (soit 7 ch de plus), n'aura pas tenu bien longtemps.


Enfin, Mercedes annonce l'arrivée d'une série spéciale « Motorsport Edition » (là encore, on pense inévitablement au même constructeur concurrent...), disponible sur l'ensemble des versions, en partant des A200 et A 200 d. Elle propose une peinture spéciale verte rappelant les Mercedes de compétition ainsi que des rappels « vert pétrole » à l'intérieur.


La Classe A restylée arrivera en concession en septembre.