Au menu de la seconde partie de notre dossier concernant les grands breaks, figurent les essais des Mercedes Classe E, Opel Omega break, Peugeot 406 break, Saab 9.5 Estate, Volvo V70. Avec un coup de cœur de Caradisiac pour l’Opel Omega, injustement méconnue, qui offre un rapport prestations/fiabilité intéressant.

Mercedes Classe E

Quel très grand break acheter ? (partie II)

E 290 TD Classic break - cote Caradisiac 1998 : 21 900 €.

E 300 TD automatique break Elégance - cote Caradisiac 1998 : 24 700 €.

E 270 CDi break Classic - cote Caradisiac 2000 : 28 400 €.

E 220 CDi 125 ch automatique break Avantgarde-cote Caradisiac 1999 : 24 100 €.

E 220 CDi 143 ch automatique break Avantgarde-cote Caradisiac 2000 : 27 300 €.

E 320 V6 essence automatique break Avantgarde-cote Caradisiac 1998 : 26 000 €

Quel très grand break acheter ? (partie II)

Entre luxe et capacité de chargement, le grand break Mercedes (à peine 2 centimètres de plus que la berline) n’hésite pas : il offre les deux. Le volume du coffre (1809 x 951 x 683) atteint 980 litres au bandeau banquette rabattue (en deux parties inégales). La capacité est en hausse de 70 à 126 litres selon les configurations par rapport à son devancier (W124 entre 1985 et 1996). L’assise arrière démontable permet d’atteindre une capacité de chargement de près de 2000 litres.

Fermeture du hayon assistée électriquement, correcteur de niveau de la suspension arrière, cache sous plancher de coffre (ou banquette dos à la route en option) font partie des plus de break Classe E.

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Parmi la myriade de motorisations qui ont équipé ce break, mieux vaut éviter les 4 cylindres à essence (en particulier la E 200 136 ch sous-motorisée). Les plus gratifiantes et recommandables sont les V6 à essence et les CDi à partir de l’été 1999. Auparavant, la E 300 TD de 177 ch, commercialisée en mai 1997 uniquement en BVA, offrait des performances remarquables mais une consommation élevée. Le contraire de la 290 TD 5 cylindres 10 soupapes, première Mercedes à injection directe, sélectionnée ici pour son prix presque abordable et une diffusion moins confidentielle que d’autres motorisations. L’étape du common-rail est franchie avec la E 220 CDi 125 en 1998, qui devient véritablement attrayante à l’été 1999 en passant à 143 ch, en même temps qu’apparaissent les CDi 5 et 6 cylindres E 270 et E 320, inabordables.

Fiabilité sans reproche sur les breaks, malgré quelques défaillances possibles des injecteurs et de la pompe sur CDi avant septembre 2000. Longévité supérieure à la moyenne. Finition en léger retrait d’Audi et BMW en apparence, mais résistance au vieillissement comparable, au-dessus des Suédoises de ce dossier. Surcote prononcée pour toutes les versions, vertigineuse pour les CDi. Aucune perspective de bonne affaire pour ces breaks encore plus prisés que les berlines, et plus rares sur le marché de l’occasion.

Caractéristiques

E 290 TD break à moteur 5 cylindres 2874 cm3, 129 ch à 4000 tr/mn, 300 Nm de 1800 à 2400 tr/mn ; boîte manuelle 5 ou 5 vitesses automatique ; performances (bvm) : 190 km/h, 400 m DA en 18,5 secondes ; trois degrés d’équipement : Classic, Elégance et Avantgarde ; direction à assistance constante ou paramétrique en option. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte) en litres aux 100 km : 9,0/5,5/7,9 ; moyenne réelle estimée : 8,4 l/100 km.

La Mercedes Classe E break en bref :

Quel très grand break acheter ? (partie II)

5 portes, 5 places ; transmission aux roues arrière (et intégrale sur E 280 4-Matic à partir du printemps 1997) ; longueur : 4,84 m ; coffre de 600 à 1975 litres. Commercialisée en juillet 1996 en E 200 136 ch, E 230 150 ch (jusqu’en octobre 1997), E 420 279 ch (jusqu’en janvier 98) et E 290 TD 129 ch (jusqu’en septembre 1999). En mai 1997 (jusqu’en septembre 1999) apparaît la E 300 TD 177 ch, nouveaux V6 sur E 280 204 ch et E 320 220 ch en mai 1997 puis E 240 170 ch en octobre 1997. E 430 279 ch en janvier 1998, E 220 CDi 125 ch à l’été 1998. ESP en série depuis juillet 1999. Léger restylage et nouvelles motorisations diesel E 220 CDi 143 ch, E 270 CDi 170 ch et E 320 CDi 197 ch à l’été 1999…

Qualités :

grande capacité de chargement, comportement routier équilibré, excellentes motorisations V6 essence et CDi (à partir de l’été 99), confort exceptionnel, silence de marche, fiabilité, excellente boîte automatique.

Défauts :

essuie-glace à balai unique, équipement de série succinct, commande de boîte manuelle peu agréable, modèle en fin de carrière, direction un peu légère à haute vitesse et sensibilité au vent latéral.

Lire aussi :

les essais de la première partie de notre dossier :

Audi A6 Avant, BMW série 5 Touring, Citroën XM break, Lancia Kappa SW.