L'actualité autour de Michaël Schumacher prend une nouvelle trajectoire en ce 3 janvier qui est aussi celui de son quarante cinquième anniversaire. L'état de santé du champion étant toujours sujet à caution, le temps et la médecine faisant leur œuvre et n'ayant pas encore rendu leur verdict, c'est sur les circonstances de l'accident qui l'a amené à cette dramatique situation que se focalise l'attention.


Quel a été l'enchaînement des événements qui a conduit le septuple champion du monde de Formule 1 à se retrouver entre la vie et la mort après une banale sortie familiale en ski ? Une question brûlante à laquelle le Parquet d'Albertville se refuse encore de répondre. Mais en coulisse, les théories fusent. Pour l'attachée de presse de l'Allemand, Sabine Kehm, Schumi ne descendait nullement à haute vitesse sur ce secteur classé hors-piste. Pourtant, selon la direction de la station de Méribel, le pilote  évoluait à grande vitesse.


De même, un éventuel défaut de signalisation d'une  zone dangereuse fait débat. L'accident est survenu dans une zone à faible pente, entre une piste rouge et une piste bleue, couverte d'une neige fraîche d'où affleuraient de nombreux  rochers, ont constaté des journalistes de l'AFP. Cette zone est balisée de part et d'autre par les piquets rouges et bleus des pistes avoisinantes. Mais elle n'est pas équipée de filets de protection ou de panneaux signalant un danger éventuel.


Enfin, l'équipement de l'ancien pilote Ferrari est pointé du doigt. Le fait que son casque se soit brisé en deux peut aussi trahir un défaut du matériel alors que selon le quotidien Bild, l'une des fixations de ski de location ne s'est pas ouverte. Ce matériel a été saisi par les enquêteurs.


En attendant, il y aura du monde autour du CHU de Grenoble aujourd'hui. Les  clubs Ferrari ont en effet décidé d'apporter leur soutien à leur icône en organisant une manifestation silencieuse et respectueuse devant l'hôpital.