Essai transformé. Conformément au communiqué de Christian Estrosi la semaine dernière, le marché automobile français termine l’année 2009 à +10,7% par rapport à 2008, avec un mois de décembre à +48,6%. En analysant les résultats d’un peu plus près, les marques françaises tirent encore mieux leurs épingles du jeu, tant en volume de ventes qu’en part de marché.

La plus belle progression revient à Citroën qui a écoulé 339 820 véhicules neufs en 2009, soit une augmentation de 17,4% par rapport aux 289 397 voitures vendues en 2008. La marque aux chevrons représente désormais 15% des ventes de véhicules neufs toutes marques confondues en France, contre 14,1% en 2008.

Vient ensuite Renault, toujours leader, qui a vendu 505 521 voitures neuves en 2009, soit une augmentation de 12,5% par rapport à 2008 et ses 449 334 véhicules écoulés. Aujourd’hui, la marque au losange s’adjuge 22,3% du marché français, à comparer aux 21,9% en 2008.

Enfin, Peugeot, avec 377 665 voitures neuves vendues en 2009 contre 343 904 en 2008, est légèrement en dessous de la tendance générale avec « seulement » +9,8%. C’est aussi la seule marque française dont la part de marché nationale recule, avec 16,6% en 2009 contre 16,8% en 2008.

Au final, les marques françaises ont vendu 13% de voitures neuves en plus en 2009 par rapport à 2008, ce qui représente une augmentation de la part de marché de 1,1% (53,9% en 2009 contre 52,8 en 2008). On s’en doutait, mais cette bonne santé est à mettre sur le compte des différentes mesures telles que la prime à la casse et le bonus écologique. En effet, les petites voitures économiques, catégorie où l’offre nationale est particulièrement importante et compétitive, a représenté 57% des ventes totales de voitures neuves, une augmentation de 12% par rapport à 2007. En 2010, avec la disparition progressive ou le durcissement de ces mesures, les ventes devraient donc sans surprise reculer à partir du second trimestre, avec des baisses jusqu’à 8% selon certains analystes.