La Mini Cooper S ancienne ou nouvelle version est vraiment une petite sportive désirable, mais qui reste un peu juste pour les sportifs purs et durs. Considérée injustement comme une voiture à minettes des beaux quartiers, il faut reconnaître que les grosses préparations ne sont pas légion sur cette base.

Mais quand on découvre celle-là, on se dit que c’est dommage, car avec sa petite bouille et son traitement noir intégral elle est vraiment mignonne et ne laisse pas vraiment apparaître le fait qu’elle envoie vraiment du gros.

Pour sortir des chevaux de ce moulin, forcément il faut se cracher dans les mains. Le bloc fut ouvert pour la pose de pistons JE, le remplacements des paliers d’origines par des pièces renforcées, augmentation du débit d’huile, préparation de la culasse, et optimisation de l’ensemble de l’équipage mobile. Le compresseur à la sonorité si caractéristique est remplacé par un turbo Garrett GT3071R, un échangeur air/eau est installé, et une ligne d’échappement en 76mm se charge d’évacuer les gaz. Afin de sortir les sortir les derniers chevaux, un système de protoxyde d’azote prend place pour une utilisation ponctuelle, résultat des courses : 478 chevaux !

Bien évidemment passer la puissance au sol avec seulement 2 roues motrices n’est pas une mince affaire, même si l’autobloquant se charge de limiter un peu la casse.

Niveau châssis on retrouve des combinés Bilstein PSS9, des barres anti-roulis 22mm, ainsi que des jantes en 18 pouces.

Ca doit quand même causer l’engin…