L'original - Apparue à l'occasion du salon de l'auto 1972, la version S du cabriolet 304 offre une présentation plus soignée de celui-ci. Elle disposera d'un 4 cylindres de 1,3 litre délivrant 75 ch à 6.250 tr/mn lui permettant d'atteindre 160 km/h.

La miniature - Réduite par Norev, cette miniature du cabriolet 304 vient combler un vide. On retrouve bien les lignes et les volumes simplissimes de l'original dans une jolie livrée vert bronze très réussie à mon goût. De face, le traitement de l'ensemble pare-brise est assez réussi avec un entourage très fin mais cependant chromé et peint couleur carrosserie, supportant les pare-soleil. De jolis essuie-glaces noir - alors qu'il sont chromés sur l'original ! Attardons nous pour rappeler que si la calandre était bien intégralement noire, le lion Peugeot était doré et « plein », et non une silhouette chromée comme reproduit. De plus les phares devaient encore comporter des ampoules à cabochon jaune. Dommage que la pièce chromée recouvrant le haut des pare-chocs soit si mince et courte car l'on ne retrouve pas l'impression d'épaisseur de l'original. De profil, peu de chose à dire sinon que l'ancrage du pare-brise présente une bonne inclinaison et une liaison avec la caisse sans jour apparent. Les roues sont assez fidèles mais la jante devrait être peinte alu, seul l'enjoliveur était chromé. Le rétroviseur extérieur droit n'était pas encore obligatoire lors de la sortie de ce modèle. A l'arrière, les monogrammes sont présents, les feux bicolores mais leur entourage manque de rondeur aux angles et la plaque d'immatriculation est de dimensions exagérées. Dommage également que les feux de recul soient simplement représentés par des pièces chromées. Bien que noir, l'intérieur est bien travaillé et détaillé. Voyez les systèmes de verrouillage des ceintures de sécurité entre les sièges. Mais où sont celles-ci ? Le soubassement est peu détaillé mais la miniature roule bien.

Miniature : 1/43ème - Peugeot cabriolet 304 S

Peugeot 304 S cabriolet de 1972 - Norev - collection Peugeot, n° 12