L’original – Trois ans après le lancement de la gamme Vedette, Simca procède à son renouvellement en proposant à la place des Versailles et régence, les Beaulieu et Chambord. Si de son côté la Trianon laisse la place à l’Ariane 8, le break Marly poursuit sa carrière en devant se contenter du seul restylage de sa partie avant. Il demeure un break de luxe, mu par le fameux V8 de 2.351 cm3 développant 84 ch à 4.800 tr/mn pour une vitesse de pointe de 140 km/h. Lors du salon 1957 il coûtait 1.208.000 F.
La miniature – Réduit par Ixo, ce break m’a littéralement bluffé par son réalisme, Ixo ne nous ayant jusqu’ici jamais proposer une telle exactitude tant dans le respect des lignes que des volumes, mais aussi des dimensions et coloris. Et que penser de la finition ? Du très beau. La face avant est sublime avec une calandre au dessin très réussi et aux belles optiques. Notez les petits traits sous le pare-chocs représentant les petites grilles de l’original. Le profil met en évidence le soin du détail avec le monogramme Marly dans la pointe guillochée de la flamme noire courant sur les flancs et la finesse des chromes. Regardez le centre des roues et vous constaterez la présence du sigle V8 doré à l’intérieur du cercle rouge. L’arrière dépouillé est correct. La seule ombre au tableau est la sortie d’échappement queue de baleine qui correspond à la pose d’un accessoire chromé très en vogue à l’époque. L’intérieur bicolore est lui aussi très réaliste et fidèle, même le plancher bénéfice de joints alu. La galerie de toit est remarquable de finesse. Le soubassement est détaillé et la miniature roule bien.
SIMCA Marly de 1958 – Ixo – collection Simca, n° 15
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