Airparif, le réseau de surveillance de la qualité de l'air à Paris et en Île de France, est un organisme agréé par le ministère de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables. Je vous ai parlé de ses études sur la pollution le long du Boulevard périphérique parisien présentées récemment (voir article). Airparif vient aussi de publier le Bilan de la qualité de l’air pour l’année 2007 en Île de France : il révèle une hausse des niveaux de particules dans l’air ambiant, ce qui mène à un dépassement des valeurs limites fixées au niveau de l’Union européenne. Retrouvez ce rapport complet sur le site Internet d'Airparif : www.airparif.asso.fr/pages/actualites/bilan_2007.

Suite à ces diverses études du réseau de surveillance, le ministère de l'Ecologie a affirmé qu'il était nécessaire de renforcer la lutte contre les particules ainsi que l’information et la sensibilisation du public. Dans le prolongement du Grenelle de l'environnement, un premier projet de plan de lutte contre les particules vient d'être présenter au Conseil national de l’air : il sera ensuite soumis à la concertation dans le cadre du comité opérationnel "air et atmosphère" présidé par Philippe RICHERT, vice-président du Sénat, président du Conseil général du Bas-Rhin.

Ce plan de lutte comprend des mesures visant tous les secteurs : industrie (30% des émissions au niveau national), agriculture (30%), résidentiel-tertiaire (25%) et transport (15%). Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet ont indiqué : "Nous sommes tous mobilisés pour relever ce défi. Il faut redoubler d’effort, pour que les transports mais aussi l’industrie, les systèmes de chauffage et l’agriculture contribuent à l’amélioration de la qualité de l’air." Le ministère de l'Ecologie met en avant que pour être efficace, le plan de lutte contre les particules à Paris et dans l’agglomération parisienne ne peut exclusivement reposer sur les transports.

Petit rappel : fin 2007, Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet ont pris la décision d’étendre le dispositif d’information et d’alerte aux particules, dispositif déjà opérationnel pour des polluants tels que l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre sur l’ensemble du territoire national (voir article).

(Source : ministère de l'Ecologie Photo : Paris)