Il est 22 heures et, ce soir, discutons du… fond de l’air.


Le 11 octobre dernier, j’intitulai un Minuit chicanes « Le péril de l’ADN ». Malheureusement, ce Minuit chicanes-là est resté presque sans commentaires. Pourtant, le sujet était des plus sérieux… et inquiétants. Car le « discours de l’ADN » gagne du terrain.


Il me semble d’ailleurs que c’est l’industrie automobile qui, la première, à travers ses discours officiels, a répandu ce discours. Genre : ceci ou cela, telle ou telle qualité, telle ou telle caractéristique est « inscrite dans l’ADN de notre marque ». Ah l’inscription… Ah l’identification parfaite d’une qualité, d’un critère, à une marque.


Un tel discours est on ne peut plus dangereux. Pourtant, partout, il passe comme une lettre à la poste. Qui plus est, ce « discours de l’ADN » s’est maintenant répandu à d’autres industries ou services. Bref, il a encore gagné du terrain. Et, de cela, nous devons prendre conscience pour ne pas nous laisser gagner par ce type de discours… néfaste.